GG. 58. (Liasse.) - 47 pièces papier (4 parchemin).
1731-1786. - Collège
de Pontarlier.
- Mémoire pour obtenir l'agrément de la Cour,
pour l'établissement d'un collège à Pontarlier,
en supprimant les charges financières que le logement de
l'état-major imposait ait budget de la ville, 1731.
- Demande par les Augustins, de pièces de bois pour réparer
leurs salles de classe ; on les leur accorde à condition
qu'ils feront des soumissions en bonne et due forme, pour la confirmation
de leurs fonctions de régents du collège, 1736.
- Délibération du conseil de la ville, admettent
Michel Bichet, de la Chaux-Neuve, ecclésiastique,
,comme professeur de philosophie, à raison de 3 l. par
mois, payées par chaque écolier, et 150 1. par an,
payées par la ville, 1740.
- Délibération du conseil de la ville, agréant
M. Boismoreati comme professeur d'écriture et d'arithmétique,
à raison de 120 l. par an, payées par la ville,
et 2 l. par mois, payées par chaque écolier, 1740.
- Requête du professeur de philosophie, Michel Bichet,
priant le Magistrat de députer un de ses membres pour assister
aux examens de logique.
- Ordonnance du conseil de la ville, menaçant d'expulsion
on de prison les étudiants en philosophie peu assidus
aux classes oui manquant de respect à M. Guy, leur professeur,
1751.
- Bail du Iogement du recteur des classes latines, CIaude-Étienne
Roussel, 1760.
- Délibération autorisant les professeurs de philosophie,
MM. Ballanche et Poullain, prêtres, à
continuer encore pendant dix ans leurs cours d'enseignement, 1761.
- Délibération autorisant le renouvellement, pour
9 ans, de la convention passée avec les régents
des classes latines, MM. Hautier, Bourdin et Roussel, 1763.
- Requête homologuée des professeurs Ballanche
et Poullain, demandant une somme annuelle de 25 1. à
distribuer en prix aux meilleurs élèves, 1764.
- Mémoire du Magistrat sur la destination des biens des
Jésuites de Pontarlier, et sur la nécessité
de former un collège légal dans cette ville (ce
mémoire expose, les essais d'instruction déjà
faits chez les Augustins, où étudia, an XVe siècle,
Olivier de la Marche, gentilhomme de Charles le Hardi ainsi
que chez les Jésuites, dont on demande la maison et les
biens pour le logement et l'entretien des professeurs de belles-lettres
et de philosophie),1765.
- Lettres patentes du Roi portant permission aux officiers municipaux
de la ville de Pontarlier d'acquérir la maison des Jésuites,
pour y placer les écoles, et d'emprunter, à cet
effet, jusqu'à concurrence de 5,000 1., 1767.
- Délibération décidant le maintien d'un
seul professeur de philosophie, à cause du petit nombre
d'écoliers (M. Hautier, prêtre, principal
du collège), et l'augmentation de 10 l. de gages aux régents
Mermot, Faivre et Roussel, 1772.
- Délibération nommant l'abbé Bourdin
principal du collège, et lui accordant, ainsi qu'aux régents
Hautier, Mermot et Faivre, une augmentation
de 72 l. deurs, gages annuels sont alors, pour chacun deux, de
183 l.), 1773.
- Défense aux écoliers de philosophie de tirer
des coups de pistolet pendant la messe de la Sain Sainte-Catherine,
1773.
- Demandes de secours pour le collège, 1777.
- Délibération accordant une pension dé
150 1. ;au régent Roussel, à charge par lui
de remplacer les autres régents.1777.
- Acceptation des abbés Faivre et Ballanche
comme professeurs de latin, aux gages dé 420 1. pour les
deux, sans compter les mois payés par les écoliers
et le logement fourni par la ville, 1780.
- Plaintes adressées à l'Intendant par les habitants
de Pontarlier, dans le but d'obtenir un règlement pour
le collège, 1780.
- Procès-verbal du subdélégué Bousson
, portant rétablissement et règlement du collège
de Pontarlier, 1780.
- Requêtes diverses pour paiement de gages aux professeurs
; délibérations à ce sujet, 1781-1785.
- Requêtes en paiement de gages présentées
par Jean-Baptiste Genret, garde de police, chargé
de fustiger les écoliers du collège, 1786.
  
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